Publié dans Editorial

Exploits !

Publié le dimanche, 24 août 2025

Qui dit que le sport malagasy coule ? En fait, c’est à la fois affirmatif et négatif. 

Oui, le sport, dans son ensemble, va à la dérive. Il risque de subir les méfaits du naufrage. Nos athlètes, même les plus brillants sur place, éprouvent les peines du monde pour arriver au … pied du podium. On rate souvent de peu ! L’exemple des Ankoay, filles et garçons, atterre les esprits. Nous avons une équipe nationale (3 X 3 ou 5 X 5), dames ou hommes, disposant des individualités sinon des stars individuelles capables de défier les grandes stars d’ailleurs mais nous trébuchons toujours. Il semble que nos jeunes manquent du punch ou d’atouts décisifs. Erreur de coaching ou d’handicap matériel ? Espérons que la rencontre avec les deux stars américaines ouvrent la voie vers des exploits.

Ibidem pour les Barea A qui évoluent dans le critérium de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Nous avons l’un des meilleurs coachs des grandes équipes de l’Europe, le Franco-portugais Corentin Da Silva Martins. Il avait déjà fait ses preuves en Afrique également. Donc, un atout majeur !  Et une forte proportion des protégés du coach évolue en Europe. Au final, les résultats demeurent non concluants. On rate de peu aussi. Des matches décisifs entrant dans le cadre des compétitions en phase d’éliminatoires de la Coupe du Monde de 2026 attendent les protégés de Corentin  Martins. Les passionnés et les supporters se trouvent dans l’expectative. On n’ose pas espérer ou se décourager.  Dans d’autres disciplines, on ne brille pas non plus sauf quelques cas isolés. Mais, détrompons-nous, tout n’est pas sombre ni triste !

En dépit de ces ratages ici et là, le sport malagasy ne coule pas ! Les disciplines sportives, mettant en avant les compétitions individuelles telles que le judo et le karaté, essaient efficacement de briller. En tout cas, au niveau continental, nos sportifs montrent leur savoir-faire. Des Laura Rasoanaivo ou autres portent très haut le flambeau de la dignité nationale. D’autres, à l’instar des boulistes, parviennent à impressionner les meilleurs joueurs sous d’autres cieux. La triplette composée d’Yves Sedrick Rakotoarisoa, Urbain Joseph Ramanantiaray dit Baloty et Faratiana Rakotoniaina alias Tiana Kely, a littéralement écrasé l’équipe de Benetto sur le score sans appel de 13 à 0, en finale lors de la cinquième étape des masters. Un exploit sur mesure ! 

Et que dire de l’exploit des protégés de Romuald Rakotondrabe dit « Roro », ils ont réussi un brillant exploit. Les Barea A’ de Madagasikara ont arraché le ticket pour les demi-finales des compétitions comptant pour les Championnats d’Afrique des Nations (CHAN) en battant, vendredi dernier, les Harambee Stars du Kenya par 4 buts contre 3, aux tirs aux buts, au superbe Stade Moi International Sports Center Kasarani. D’aucuns n’ignorent que le Kenya fait partie des grandes nations de football en Afrique. Et parvenir à dominer une grande équipe de cette posture qui, de surcroît, joue sur sa propre pelouse, devant son propre public-supporter,  est un réel exploit. Une prouesse que n’importe quelle formation rêve de réaliser et que tout coach ambitionne de gagner ! Que les succès soient au rendez-vous pour toujours !

En somme, le sport malagasy enregistre des résultats mi-figue mi-raisin. L’heure arrive d’asseoir des résultats stables et continus. Une politique sportive structurante nationale s’impose. 

Ndrianaivo

 

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Editorial

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    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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